dimanche 19 décembre 2010

Même si c'est très mesquin, voilà qui me satisfait.


Noémie et Jessica se connaissaient, sans plus, mais j'étais fort amie avec Jessi. Puis Noémie s'est rapprochée de Jessi, qui s'est laissé faire. Jessi croyait, non sans l'orgueil inhérent à ce genre d'entreprise, pouvoir aider psychologiquement Noëmie (qui a besoin d'une hospitalisation lourde, car elle est doucement schizo, même si Jessi ne le voit pas). Jessi s'est donc laissé approché. Son aide devait être aussi spirituelle, puisque Jessi s'est mise à être ultra pratiquante.

Ma certitude du profond déséquilibre de Noémie n'a jamais fait aucun doute, tandis que Jessi pense que c'est plus une immaturité. En fait, Noémie est aussi immature : elle a donc écouté à sa façon les conseils religieux de Jessi, mais en les tournant à sa sauce. Elle s'en est agacée aussi, car elle se sentait sous l'influence de Jessi : mais elle revenait toujours à Jessi.

Et puis là, depuis quelque temps, elle semble larguer ses amarres et avancer seule dans une voix spirituelle étrange : il ne s'agit plus de prières, mais des voix lui disent un certain nombre de choses, lui racontent d'effrayantes histoires de meurtres passés, d'esprits errants dans les limbes ; les voix lui ont demandé de renoncer à l'Eglise corrompue.

Elle en avait déjà parlé à Jessi, qui avait réagi comme on peut s'y attendre : en lui conseillant de se méfier de ces esprits qui lui parlent. Mais Noémie est une grande fille, elle n'en fait qu'à sa tête et elle reste dans son idée de voix qui lui parlent la nuit.


Je sais Jessi trop orgueilleuse pour reconnaître ses torts. Mais si Noémie poursuit dans cette voix, elle va vraiment s'éloigner de l'Eglise et basculer dans l'occultisme. Peut-être alors Jessi comprendra-t-elle à quel point j'avais raison.

J'avais dit à Jessi de se méfier de la relation entre Noémie et sa fille : mon analyse était simple : rien de bon ne pouvait provenir d'une relation affective entre une déséquilibrée comme Noémie et une jeune fille comme la fille de Jessi, par principe. Mais Jessi refusait de croire que mon point de vue était bon. Elle me prétendait mue par la jalousie. Or, si ça se poursuit, Noémie pourrait détester de plus en plus la fille de Jessi et si elle passe à la violence (une perspective dont on ne peut être certaine, mais qu'on ne peut écarter), qui sait ce qu'elle peut faire ?


Cela m'agace, mais je ne peux m'empêcher d'être satisfaite : Jessi n'a pas voulu m'écouter, mais j'avais raison. La lettre que je lui avais écrite sur le sujet s'avère exacte, point par point.

mardi 9 novembre 2010

Dans la course aux performances des super-calculateurs, la Chine a vraisemblablement détrôné, jeudi 28 octobre, les Etats-Unis. Conçu par deux cents ingénieurs, le Tianhe-1A ("voix lactée") est un superordinateur hébergé au National Center for Supercomputing, dans la ville de Tianjin, dans le nord-est de la Chine.
Conservez cet article dans votre classeur
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 1 mois offert

Le système a une capacité de 2,507 pétaflops par seconde, soit l'équivalent de 2,5 millions de milliards d'opérations par seconde. Jusqu'à présent, c'était le système Jaguar, du département de l'énergie américain, qui disposait de la plus grande puissance de calcul, avec 1,75 pétaflops par seconde.

Le supercalculateur Tianhe-1A peut être utilisé dans de nombreux domaines, de la météorologie, à la recherche médicale. Il dispose de microprocesseurs Intel, de processeurs graphiques Nvidia, et de nouveaux processeurs conçus par les ingénieurs chinois, baptisés "FeiTeng-1000".

Avec ce nouveau superodinateur, la Chine se place pour la première fois devant les Etats-Unis. Cette course à la puissance est d'ailleurs devenue une priorité nationale, avec le lancement d'un vaste plan pour les technologies innovantes lancé en 2006 par les autorités chinoises.



Dans le classement mondial des cinq cents ordinateurs les plus puissants paru au mois de juin, la Chine avait déjà beaucoup progressé au niveau mondial, plaçant une de ses machines en deuxième position. Mis au point dans le centre national de Shenzhen, dans le sud de la Chine, Nebulae est utilisé pour des calculs scientifiques et le séquençage de gènes.

En juin, la Chine compte vingt-quatre machines dans le top 500, dont deux aux dix premières places. Et, si les Etats-Unis ne sont plus en tête, ils étaient largement présents, avec deux cent quatre-vingt-deux systèmes. Ces machines utilisent majoritairement des systèmes d'exploitation Linux.

Le prochain classement doit être dévoilé au mois de novembre.

jeudi 14 octobre 2010

Ado, j'étais surtout préoccupée de mes amis : j'avais un petit monde autour de moi. Mère, j'ai voulu étendre le monde de mes enfants à la famille, et du coup nous sommes "prisonniers" de cette méthode. On s'attend à nous voir... c'est ennuyeux.

vendredi 24 septembre 2010

Projets

Quand nous étions enfants, nous ne faisions jamais rien, ne rendions visite à personne. C'est ainsi que nous avons été élevée, et, plus tard, lorsque je faisais des allusions à mes amis et à ma vie, cela semblait toujours très "excité", "agité" à mes parents, comme si avoir une vie sociale était une preuve d'instabilité mentale.

Il est donc, finalement, et bien que je n'y aie pensé que tardivement, facile d'utiliser cef ait contre ceux que je ne veux pas voir, pas trop : il suffit de feindre de n'avoir que peu ou pas de vie sociale, et dans le cadre de cette vie tranquille que nous menons (comme eux), ne pas suggérer de rapprochement - qu'ils ne suggèrent pas non plus. Ainsi, il n'est jamais vraiment question de se voir, et cela ne pose pas trop de souci.

Pour les fêtes, je songe ainsi à m'organiser en feignant de ne pas passer du tout, du moins cette année. J'évoque des limitations financières, et voilà.

lundi 20 septembre 2010

Rien à voir mais je lis ça et je trouve ça fou quand même  !
On vit dans un monde de ouf.

jeudi 9 septembre 2010

Ce que je voudrais, au fond, c'est avoir à qui parler, à qui parler, VRAIMENT. Car certes je connais des gens, j'en connais même pas mal, mais communiquer avec eux n'est pas simple : il y a tant à ne pas dire. Ne pas dire pour ne pas provoquer des questions, ou aborder des sujets qui m'ennuient : exemple : si je n'aime pas mes collègues, je préfère nettement ne pas du tout parler d'eaux plutôt que ressasser leurs défauts. Et certains, parce que je fais quelques confidences, veulent me donner de bons conseils, me suggérer telle ou telle attitude, et cela m'ennuie : j'ai parfois envie de parler, sans plus.


Une amie à qui je parlais du village de ma grand mère m'a suggéré google map pour le retrouver. Je sais bien , mais sous prétexte que Google map existe, dois-je me mettre en quête de ce village actuel ? Alors que c'est le passé qui me manque ?

Il y a trop de choses que les gens ne comprennent pas.

dimanche 5 septembre 2010

Mon retour de vacances se caractérise par tant de mini choses à faire que je suis débordée.

J'ai horreur de ça.


Mais il faut faire face.

Bouh...

lundi 16 août 2010

Dans ces sortes de jardins, en été, la poésie du XIXème siècle prend tout son sens. En fait, je me demande si la poésie du XIXème siècle ne s'est pas exprimée aussi dans la peinture, puis abatardie dans le dessin, puis dans la photo ou les décors de films. Par un cheminement intellectuel compliqué, ça nous revient.

samedi 7 août 2010

Dans cette maison dans laquelle je suis allée cet été, il y avait un jardin.

Inachevé car les propriétaires sont en train de l'aménager.

Mais tout en longueur, très beau, avec des fleurs et des arbustes fruitiers au bout.

Et les pièces du rez de chaussée avaient été refaites, aménagées, dans un style curieux, à la fois début du XXième siècle et moderne finalement, par le dépouillement volontaire et la simplicité de la chose.

Cette maison m'a paru belle et creuse.

En outre, je ne l'ai visité que par hasard. Une autre personne y était expressément conviée, une cousine, qui est en phase d'aménagement de maison, alors que j'ai la réputation de m'en moquer : pourtant je ne m'en moque pas, mais je n'ai pas le même rapport à la décoration intérieure que cette cousine.

J'ai donc un sentiment d'imposture relatif : j'ai vu cet aménagement recherché, il me semble l'avoir mieux compris que ma cousine et cependant, je ne suis pas crédible en observatrice de cet aménagement.

lundi 26 juillet 2010

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

dimanche 4 juillet 2010

Les enfants, c'est comme ça !

J'adore cette vidéo.

Des réflexions.

ne pas y penser.

La simplicité.

Le piston, c'est mal.
On ne fait pas de tri dans l'humanité. Tout le monde en fait partie.

Evident, d'accord, mais pas que. Vous non peut-être, mais moi j'ai toujours envie de faire des tris. Je vois des personnes maigres, hâves, qui fument et je me dis que ce sont des déchets, elles me font de la peine mais je me dis que l'on ne doit pas être comme ça, on doit être bien, droit, propre, mener une vie organisée, etc.

C'est sur que je le dois, moi, c'est mon truc. Mais peut-être que chaque personne sur terre, même ceux dont on ne le croirait pas, à un rôle bien précis à jouer, et si on en supprime une on dés´quilibre l'ensemble. je veux dire : on ne peut enlever ceux qui ne sont pas Conforme, ne pas les prendre en compte. Ils font partie de l'humanité, comme nous.

C'est étrange. Et troublant.

mercredi 9 juin 2010

samedi 15 mai 2010

Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !

Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.

Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !

dimanche 17 janvier 2010

Prise de conscience (mieux vaut tard que jamais). Tout en manquant de confiance en moi dans des situations de bases, je ne peux m'empêcher de juger les gens sans aménité. Même s'il semble dur, mon jugement est juste, je veux dire qu'il est approprié. j'ai dit un jour (de mauvaise humeur) à l'une de mes belle soeurs que d'avoir dormi dans la chambre de ses parents jusqu'à l'âge de huit ou dix ans l'avait rendu dépendante affectivement de sa mère. En y repensant, elle serait peut-être devenue dépendante tout de même. Mais je ne peux m'empêcher d'y voir une relation de cause à effet : elle appelle sa mère trois fois par jour et ne peut rien faire sans lui en avoir parlé. En même temps, elle parle sur un ton autoritaire et plein de morgue, mais elle a besoin de sa maman pour tout.

J'ai l'impression d'être doté d'une lucidité amère qui éclaire durement les gens, mais me rend incapbale d'indulgence. C'est plus fort que moi. Je préfèrerai ne pas être lucide, voir les gens avec illusion, prendre cette belle soeur pour une femme indépendante, apr exemple : au quotidien, décrypter toutes ses marques de liens affectifs avec sa mère ne m'apporte rien. Je n'en ai pas besoin. ça se fait tout seul, en dehors de moi. Et quand je le dis, les gens sont blessés. Ma belle soeur se veut indépendante.