dimanche 17 janvier 2010

Prise de conscience (mieux vaut tard que jamais). Tout en manquant de confiance en moi dans des situations de bases, je ne peux m'empêcher de juger les gens sans aménité. Même s'il semble dur, mon jugement est juste, je veux dire qu'il est approprié. j'ai dit un jour (de mauvaise humeur) à l'une de mes belle soeurs que d'avoir dormi dans la chambre de ses parents jusqu'à l'âge de huit ou dix ans l'avait rendu dépendante affectivement de sa mère. En y repensant, elle serait peut-être devenue dépendante tout de même. Mais je ne peux m'empêcher d'y voir une relation de cause à effet : elle appelle sa mère trois fois par jour et ne peut rien faire sans lui en avoir parlé. En même temps, elle parle sur un ton autoritaire et plein de morgue, mais elle a besoin de sa maman pour tout.

J'ai l'impression d'être doté d'une lucidité amère qui éclaire durement les gens, mais me rend incapbale d'indulgence. C'est plus fort que moi. Je préfèrerai ne pas être lucide, voir les gens avec illusion, prendre cette belle soeur pour une femme indépendante, apr exemple : au quotidien, décrypter toutes ses marques de liens affectifs avec sa mère ne m'apporte rien. Je n'en ai pas besoin. ça se fait tout seul, en dehors de moi. Et quand je le dis, les gens sont blessés. Ma belle soeur se veut indépendante.

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