samedi 24 octobre 2009

Je viv ais alors le règne des pulsions. Des grands gestes, des cris. Des dents, il me fallait mordre. La nuit. Je traversais les champs de l'expérience, soulevant la poussière de mon ignorance. Curiosité rapace. Appétit féroce. Regard flou mais ongles pointus, tranchants. Dans la chair des petites choses qui nous perdent, voir si quelqu'un vit derrière. Je ratissais large. Mais toujours, en bouche, ce relent d'inassouvi. Pourtant, j'en mâchais du plaisir, j'en buvais des litres, croquais la chair. Il demeurait. Amer et gluant. Il n'étouffait pas sous la moiteur des peaux, ni ne mourrait dans la blancheur des nuit. Même le silence que j'allais chercher en secours restait impuissant à le faire taire.
Alors qu’est ce qu'"on" attend pour lutter contre l’homophobie dans le sport ( et dans le foot en particulier ) si ce ne sont pas les valeurs du sport que ce « racisme » particulier révèle ? Où sont les campagnes d’informations et les sanctions de la part des instances dirigeantes contre les injures et les propos homophobes qui courent dans les tribunes et les vestiaires ?

vendredi 23 octobre 2009

Et, en effet, puisqu'on doit discourir des choses et non pas des mots, et que la plupart des contrariétés viennent de ne se pas entendre et d'envelopper dans un même mot des choses opposées, il ne faut qu'ôter le voile de l'équivoque, et regarder ce qu'est la comédie en soi, pour voir si elle est condamnable. On connaîtra sans doute que, n'étant autre chose qu'un poème ingénieux, qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne saurait la censurer sans injustice; et, si nous voulons ouir là-dessus le témoignage de l'antiquité, elle nous dira que ses plus célèbres philosophes ont donné des louanges à la comédie, eux qui faisaient profession d'une sagesse si austère, et qui criaient sans cesse après les vices de leur siècle; elle nous fera voir qu'Aristote a consacré des veilles au théâtre, et s'est donné le soin de réduire en préceptes l'art de faire des comédies; elle nous apprendra que de ses plus grands hommes, et des premiers en dignité, ont fait gloire d'en composer eux-mêmes, qu'il y en a eu d'autres qui n'ont pas dédaigné de réciter en public celles qu'ils avaient composées, que la Grèce a fait pour cet art éclater son estime par les prix glorieux et par les superbes théâtres dont elle a voulu l'honorer, et que, dans Rome enfin, ce même art a reçu aussi des honneurs extraordinaires: je ne dis pas dans Rome débauchée, et sous la licence des empereurs, mais dans Rome disciplinée, sous la sagesse des consuls, et dans le temps de la vigueur de la vertu romaine.

mercredi 21 octobre 2009

Mais je pense qu'elle se trompe... Mon souci... c'est que la personne en question... est dangereuse. Mais vraiment dangereuse. Mauvaise comme une flamme qui va tout détruire...
Elle va me parler de pardon. Je le sais. Elle fait un lien entre mon souci et l'histoire de Mozart...et Salighieri..

Salighieri se ferme à la vie et se ferme aux autres. Il se retrouve de plus en plus seul...

Elle pense que je me ferme aux autres à cause de ce que je pense. Et elle pense que je me trompe...

mardi 6 octobre 2009

Et qu'est-ce que dans le monde on ne corrompt point tous les jours? Il n'y a chose si innocente où les hommes ne puissent porter du crime, point d'art si salutaire dont ils ne soient capables de renverser les intentions, rien de si bon en soi qu'ils ne puissent tourner à de mauvais usages. La médecine est un art profitable, et chacun la révère comme une des plus excellentes choses que nous ayons; et cependant il y a eu des temps où elle s'est rendue odieuse, et souvent on en a fait un art d'empoisonner les hommes. La philosophie est un présent du Ciel; elle nous a été donnée pour porter nos esprits à la connaissance d'un Dieu par la contemplation des merveilles de la nature; et pourtant on n'ignore pas que souvent on l'a détournée de son emploi, et qu'on l'a occupée publiquement à soutenir l'impiété. Les choses même les plus saintes ne sont point à couvert de la corruption des hommes; et nous voyons des scélérats qui, tous les jours, abusent de la piété, et la font servir méchamment aux crimes les plus grands. Mais on ne laisse pas pour cela de faire les distinctions qu'il est besoin de faire. On n'enveloppe point dans une fausse conséquence la bonté des choses que l'on corrompt, avec la malice des corrupteurs. On sépare toujours le mauvais usage d'avec l'intention de l'art; et comme on ne s'avise point de défendre la médecine pour avoir été bannie de Rome, ni la philosophie pour avoir été condamnée publiquement dans Athènes, on ne doit point aussi vouloir interdire la comédie pour avoir été censurée en de certains temps. Cette censure a eu ses raisons, qui ne subsistent point ici. Elle s'est renfermée dans ce qu'elle a pu voir; et nous ne devons point la tirer des bornes qu'elle s'est données, l'étendre plus loin qu'il ne faut, et lui faire embrasser l'innocent avec le coupable. La comédie qu'elle a eu dessein d'attaquer n'est point du tout la comédie que nous voulons défendre. Il se faut bien garder de confondre celle-là avec celle-ci. Ce sont deux personnes de qui les mœurs sont tout à fait opposées. Elles n'ont aucun rapport l'une avec l'autre que la ressemblance du nom; et ce serait une injustice épouvantable que de vouloir condamner Olympe, qui est femme de bien, parce qu'il y a eu une Olympe qui a été une débauchée. De semblables arrêts, sans doute, feraient un grand désordre dans le monde. Il n'y aurait rien par-là qui ne fût condamné; et, puisque l'on ne garde point cette rigueur à tant de choses dont on abuse tous les jours, on doit bien faire la même grâce à la comédie, et approuver les pièces de théâtre où l'on verra régner l'instruction et l'honnêteté.

jeudi 25 juin 2009

louys

pouf

Kovalski ?

Rym Zaddam

sucrée

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