vendredi 16 décembre 2011

Il fut un temps où je pouvais regarder des films. Longuement. Non seulement j'allais au cinéma (je n'aime plus cela ) mais dans mon canapé même je regardais des films avec plaisir, je rentrais dedans, je m'immergeais.

Des comédies dramatiques pas forcément géniales mais distrayantes.

je le fais moins, faute de temps, et m'en suis déshabitué à tel point que c'est fou. Cela m'ennuie et je considère cela comme une ridicule et inutile perte de temps. Je me demande comment j'ai pu. Il y avait une magie dans ces films, je rentrais dedans, et c'est fini.

samedi 10 décembre 2011

Mais je suis ridicule.

On ne peut se forcer à aimer. Je ne l'aime pas. Elle me cause du souci, je m'en fais pour elle.. un peu. Tout de même. Mais c'est tout.

Et ça n'a pas à être autrement.

mercredi 7 décembre 2011

Face à la jalousie inquisitrice de Noémie, à sa détestation hésitante (parfois elle met dit des trucs gentils, elle se découvre des raisons d'avoir pitié de moi, avant que j'envoie promener sans le lui dire en face ses motifs de pitié, alors elle me déteste à nouveau), il y a moi, et mes sentiments négatifs, mon propre non amour d'elle.

Si j'arrivais à l'aimer en dépit de ses méchancetés, avec une sorte de tranquillité résignée... Mais non.

samedi 26 novembre 2011

Reprenons. Donc si, si vous voulez, quand je veux aller chez quelqu'un de la famille ou des amis, je demande, je me débrouille et j'apprécie.

Noémie aussi, mais elle finit systématiquement par se brouiller avec les gens.

Il y a les gens chez qui elle ne veut plus aller, et ceux qui ne veulent plus la voir, qu'elle bombarde de coups de téléphone ou de mails, à un point qui en devient incroyable. Au bout d'un moment elle finit par noter que bien qu'elle les ait harcelé ils ne répondent pas et elle se fache et ne fait plus d'efforts pour se voir.

Voilà comment elle se retrouve seule (et elle est totalement seule, je peux le certifier) alors que moi, "tout le monde est toujours là pour moi".

Donc d'une certaine façon elle n'a pas tort ; sauf qu'il faut préciser que cela tient à son comportement.

Ce qui revient à se fàcher avec elle si on lui dit en face.

Et je n'aime pas les facheries ou disputes, surtout avec elle qui est si violente et si mauvaise, agressive, blessante, quand elle est fachée.

Voilà pourquoi il faudrait que j'éprouve le même détachement que devant ma tante Carine.

Sauf que je n'ai pas à me forcer pour Carine, pas du tout.

Alors que j'ai à me forcer, ce'st là où je voulais en venir, pour Noémie.

je veux me détacher et je suis accrochée.

Mon esprit veut mais mon coeur, mon corps, quelque chose de plus fort que moi reste lié à ça.

A elle.

Et ça c'est pénible.

jeudi 17 novembre 2011

Voilà ce qui s'est passé,

J'ai eu vent de ce que Noémie pensait que tout le monde avait toujours "été là pour moi".

Entendons : quand je passais mes examens, tout le monde était là, me soutenait et m'invitait - en fait, je ne sais pas trop ce à quoi elle pense en disant cela.

Quand je cherchais du boulot aussi.

Pour les enfants pareil.

Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet. Si je voulais me justifier. Quand j'ai entendu ce qu'elle disait, ça m'a donné envie de me justifier, justement.

mais non, j'ai toujours révisé seule, personne ne m'a préparé des repas ou invité.

Attends, un exemple.

Il y a quelques mois, elle raconte à un tiers que je vais quand je vais chez Beate quand je veux, elle m'invite tout le temps, du coup cela me procure un délassement parfait, alors qu'elle Noémie, n'y est pas conviée.

Je raconte ça à Beate et lui suggère d'inviter Noémie. Beate me fait remarquer fort justement que je ne vais pas chez elle quand je veux parce que je suis toujours invitée, mais que je lui fais le plaisir de lui réclamer sans cesse d'aller chez elle (pour Beate c'est un plaisir) alors que Noémie ne demande jamais (et donc Beate en déduit qu'elle n'a pas envie de venir). Une fois chez elle, nous déjeunons et je lis des bouquins de sa bibliothèque, dans son salon qui donne sur une jolie terrasse. Oui, j'adore et ça me délasse.

- Je croyais aussi, dis-je, mais en fait elle a envie.

Qu 'à cela ne tienne : Beat invite formellement ou quasi Noémie.

Qui vient.

Et qui, de retour, se plaint.

Beate lui avait préparé un repas, mais Noémie n'a pas aimé le repas et n'a rien mangé. Beate voulait parler avec elle mais Noémie ne voulait pas parler. Beate lui a proposé de lire mais que croyait-elle ? Que Noémie avait envie de lire ? Erreur. Noémie veut juste aller chez Beate et après peut-être un peu de télé et c'est tout. Alors que Beate a visiblement un programme tout près pour elle, tout préparé, qui ne convient pas à Noémie.

Résultat : Noémie ne retourne plus chez l'infernale Beate qui l'invite, lui prépare un repas, lui fait la conversation. C'est trop insupportable.

C'est un exemple de personne (Beate) qui a "toujours été là pour moi". C'est comme cela que je suis toujours entourée. Et c0est comment elle réagit quand on agit de même. Le plus beau, c'est que c'est Noémie qui se refuse à aller chez Beate, et non Beate qui refuse à Noémie de l'inviter.

Bon, je continue plus tard, je suis dead....

mercredi 14 septembre 2011

Oui mais non.
Mais si, mais non.

le besoin de m'éloigner de Noémie est trop intellectuel, pas assez ressenti.

Je le comprends, mais j'ai trop envie de savoir ce qu'elle mijote....

samedi 9 avril 2011

Je ressens, et voudrais continuer à ressentir, le besoin de m'éloigner de Noémie.


Mais il faut que ça dure. Que de façon continue je ressente ce besoin.

Et aussi que cela ne passe pas par une phase de crise et de conflit. Je dois être charmante mais je n'ai pas le temps de la voir.

Esquiver, plus que fuir ou se battre.

jeudi 17 mars 2011

Noémie cherche à repérer mes "amis". Elle jette des leurres pour me faire réagir, elle plaide le faux pour savoir le vrai : alors tu as été dîner chez Untel ? je réponds avec les signes de la plus grande surprise : mais pas du tout. Ah, ce n'est peut-être pas chez Unetelle ? Toujours aussi ahurie, je lui demande qui lui a dit que j'avais diné chez quelqu'un ? personne, elle supposait, c'est tout.
- Ah, fais-je, mais non, non.

J'hallucine. On dirait sa mère. Elle procédait exactement ainsi.

vendredi 11 février 2011

Ce qui est paradoxal finalement, c'est que Noémie a "résisté" à Jessi.

je l'aurais cru plus fragile, plus influençable, mais non, elle a tout de même résisté, elle ne s'en est pas laissé compter, et ça, c'est bien.

A sa façon elle s'est défendue.

Je me demande si elle n'a pas basculé dans l'amitié avec Jessi parce que moi j'étais amie avec elle ; comme elle me voit sous un jour très positif, elle a du se dire quelque chose comme "si elle (moi) est amie avec Jessi, c'est que c'est une fille bien". Ceci, ajouté à l'attitude très sûre d'elle, très maternelle, très fine psychologue de Jessi : et le tour a été joué.

vendredi 4 février 2011

Les gens qui doivent me recontacter par mail et qui ne le font pas ça m'énerve ! Oh, ce que ça m'énerve !

mercredi 19 janvier 2011

Sur un sujet très important j'ai enfin eu une explication rationnelle qui me plait, enfin qui me sert, qui me donne une voie d'action.

Le psy m'a dit (je ne rentre pas dans les détails, dsl) que visiblement il y avait deux parts en elle, une part malade (avec ses délires) et une part saine.

Or, par une sorte de fascination terrible, c'est sa part malade qui est au centre de notre dialogue, je veux dire que, faute de savoir comment me comporter, je l'écoute me raconter ses délires et je dis Ah. Au bout d'un moment, je me sens mal : c'est pour ça que j'ai vu un psy.

Il a été très clair : pour ses délires, je ne peux rien faire : c'est au delà dur aisonnement, il n'y a rien à faire, il faut laisser tomber. Mais en l'écoutant, je donne une sorte de consentement tacite à ce délire, et ça, ça n'est pas bien. Je suis consentante et complice de cette folie.

Ce que je dois faire, c'est refuser de me laisser attirer dans cette voix, et ramener la conversation sur les éléments sains (quand elle me parle de sa vie quotidienne, de ses courses, de sa maison).

Au fond c'est tout bête mais je n'y avais pas du tout pensé.

En plus, elle va peut-être se facher si je ne veux pas parler de certaines choses, mais elle se fache toujours et se défache ensuite, donc ça n'est pas très grave.

Et ça me permet aussi de faire vivre sa part saine, c'est à dire qu'à trop rentrer ans ses délires, je la considère comme une folle, mais si je ramène la conv sur des suejts qui vont, je la considère comme quelqu'un de plus agréable et fréquentable.

Bref, j'ai maintenant un modus operandi qui me semble tout à fait valable.

mardi 11 janvier 2011

Au fond, la vrai question, c'est celle de mon amitié avec Jessi. Elle me tracasse joliment.

Comment ai-je pu être pendant si longtemps tellement amie avec elle ?


J'avais besoin d'écoute et elle m'écoutait. Je me prêtais à cette mascarade moi même. Mon besoin d'écoute était tel que je ne voyais pas jessi telle qu'elle était, mais telle que je la ressentais dans mon envie de aprler : compatissante, chaleureuse, gentille.

Mais j'ai compris que cette attitude cachait un besoin de dominer les autres. Elle m'a elle même avoué une fois que nombre de personnes se confiaient à elle et qu'elle se disait souvent, avec orgueil, qu'elle réussissait à dominer tous les problèmes devant lesquels els autres tombaient. Les confidences des autres la faisaient se sentir plus forte.

Mais avec Noémie elle a été prise à son propre piège et j'en suis contente : Noémie a de nombreux problèmes, mais elle ne s'en laisse pas compter, elle a ses idées et les garde, Jessi a cru pouvoir aider cette fofolle de ses conseils avisés sans voir que Noëmie détestait précisément les conseils et souhaitait avant tout n'en faire qu'à se tête, en dépit de tout bon sens.

Jouer les bons génies, les conseillères avisées n'a pas été possible finalement. Comme je le lui avais dit.

Je sais que Jessi s'en moque. je ne peux pas ne pas être blessé qu'elle n'ait pas eu la lucidité de me crorie, qu'elle ait cru que je délirai... Même si je comprends le mécanisme, il m'agace.