mercredi 19 janvier 2011

Sur un sujet très important j'ai enfin eu une explication rationnelle qui me plait, enfin qui me sert, qui me donne une voie d'action.

Le psy m'a dit (je ne rentre pas dans les détails, dsl) que visiblement il y avait deux parts en elle, une part malade (avec ses délires) et une part saine.

Or, par une sorte de fascination terrible, c'est sa part malade qui est au centre de notre dialogue, je veux dire que, faute de savoir comment me comporter, je l'écoute me raconter ses délires et je dis Ah. Au bout d'un moment, je me sens mal : c'est pour ça que j'ai vu un psy.

Il a été très clair : pour ses délires, je ne peux rien faire : c'est au delà dur aisonnement, il n'y a rien à faire, il faut laisser tomber. Mais en l'écoutant, je donne une sorte de consentement tacite à ce délire, et ça, ça n'est pas bien. Je suis consentante et complice de cette folie.

Ce que je dois faire, c'est refuser de me laisser attirer dans cette voix, et ramener la conversation sur les éléments sains (quand elle me parle de sa vie quotidienne, de ses courses, de sa maison).

Au fond c'est tout bête mais je n'y avais pas du tout pensé.

En plus, elle va peut-être se facher si je ne veux pas parler de certaines choses, mais elle se fache toujours et se défache ensuite, donc ça n'est pas très grave.

Et ça me permet aussi de faire vivre sa part saine, c'est à dire qu'à trop rentrer ans ses délires, je la considère comme une folle, mais si je ramène la conv sur des suejts qui vont, je la considère comme quelqu'un de plus agréable et fréquentable.

Bref, j'ai maintenant un modus operandi qui me semble tout à fait valable.

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