A lire.
Ça aussi, très intéressant.
Cette photo est magnifique.
dimanche 23 janvier 2011
mercredi 19 janvier 2011
Sur un sujet très important j'ai enfin eu une explication rationnelle qui me plait, enfin qui me sert, qui me donne une voie d'action.
Le psy m'a dit (je ne rentre pas dans les détails, dsl) que visiblement il y avait deux parts en elle, une part malade (avec ses délires) et une part saine.
Or, par une sorte de fascination terrible, c'est sa part malade qui est au centre de notre dialogue, je veux dire que, faute de savoir comment me comporter, je l'écoute me raconter ses délires et je dis Ah. Au bout d'un moment, je me sens mal : c'est pour ça que j'ai vu un psy.
Il a été très clair : pour ses délires, je ne peux rien faire : c'est au delà dur aisonnement, il n'y a rien à faire, il faut laisser tomber. Mais en l'écoutant, je donne une sorte de consentement tacite à ce délire, et ça, ça n'est pas bien. Je suis consentante et complice de cette folie.
Ce que je dois faire, c'est refuser de me laisser attirer dans cette voix, et ramener la conversation sur les éléments sains (quand elle me parle de sa vie quotidienne, de ses courses, de sa maison).
Au fond c'est tout bête mais je n'y avais pas du tout pensé.
En plus, elle va peut-être se facher si je ne veux pas parler de certaines choses, mais elle se fache toujours et se défache ensuite, donc ça n'est pas très grave.
Et ça me permet aussi de faire vivre sa part saine, c'est à dire qu'à trop rentrer ans ses délires, je la considère comme une folle, mais si je ramène la conv sur des suejts qui vont, je la considère comme quelqu'un de plus agréable et fréquentable.
Bref, j'ai maintenant un modus operandi qui me semble tout à fait valable.
Le psy m'a dit (je ne rentre pas dans les détails, dsl) que visiblement il y avait deux parts en elle, une part malade (avec ses délires) et une part saine.
Or, par une sorte de fascination terrible, c'est sa part malade qui est au centre de notre dialogue, je veux dire que, faute de savoir comment me comporter, je l'écoute me raconter ses délires et je dis Ah. Au bout d'un moment, je me sens mal : c'est pour ça que j'ai vu un psy.
Il a été très clair : pour ses délires, je ne peux rien faire : c'est au delà dur aisonnement, il n'y a rien à faire, il faut laisser tomber. Mais en l'écoutant, je donne une sorte de consentement tacite à ce délire, et ça, ça n'est pas bien. Je suis consentante et complice de cette folie.
Ce que je dois faire, c'est refuser de me laisser attirer dans cette voix, et ramener la conversation sur les éléments sains (quand elle me parle de sa vie quotidienne, de ses courses, de sa maison).
Au fond c'est tout bête mais je n'y avais pas du tout pensé.
En plus, elle va peut-être se facher si je ne veux pas parler de certaines choses, mais elle se fache toujours et se défache ensuite, donc ça n'est pas très grave.
Et ça me permet aussi de faire vivre sa part saine, c'est à dire qu'à trop rentrer ans ses délires, je la considère comme une folle, mais si je ramène la conv sur des suejts qui vont, je la considère comme quelqu'un de plus agréable et fréquentable.
Bref, j'ai maintenant un modus operandi qui me semble tout à fait valable.
mardi 11 janvier 2011
Au fond, la vrai question, c'est celle de mon amitié avec Jessi. Elle me tracasse joliment.
Comment ai-je pu être pendant si longtemps tellement amie avec elle ?
J'avais besoin d'écoute et elle m'écoutait. Je me prêtais à cette mascarade moi même. Mon besoin d'écoute était tel que je ne voyais pas jessi telle qu'elle était, mais telle que je la ressentais dans mon envie de aprler : compatissante, chaleureuse, gentille.
Mais j'ai compris que cette attitude cachait un besoin de dominer les autres. Elle m'a elle même avoué une fois que nombre de personnes se confiaient à elle et qu'elle se disait souvent, avec orgueil, qu'elle réussissait à dominer tous les problèmes devant lesquels els autres tombaient. Les confidences des autres la faisaient se sentir plus forte.
Mais avec Noémie elle a été prise à son propre piège et j'en suis contente : Noémie a de nombreux problèmes, mais elle ne s'en laisse pas compter, elle a ses idées et les garde, Jessi a cru pouvoir aider cette fofolle de ses conseils avisés sans voir que Noëmie détestait précisément les conseils et souhaitait avant tout n'en faire qu'à se tête, en dépit de tout bon sens.
Jouer les bons génies, les conseillères avisées n'a pas été possible finalement. Comme je le lui avais dit.
Je sais que Jessi s'en moque. je ne peux pas ne pas être blessé qu'elle n'ait pas eu la lucidité de me crorie, qu'elle ait cru que je délirai... Même si je comprends le mécanisme, il m'agace.
Comment ai-je pu être pendant si longtemps tellement amie avec elle ?
J'avais besoin d'écoute et elle m'écoutait. Je me prêtais à cette mascarade moi même. Mon besoin d'écoute était tel que je ne voyais pas jessi telle qu'elle était, mais telle que je la ressentais dans mon envie de aprler : compatissante, chaleureuse, gentille.
Mais j'ai compris que cette attitude cachait un besoin de dominer les autres. Elle m'a elle même avoué une fois que nombre de personnes se confiaient à elle et qu'elle se disait souvent, avec orgueil, qu'elle réussissait à dominer tous les problèmes devant lesquels els autres tombaient. Les confidences des autres la faisaient se sentir plus forte.
Mais avec Noémie elle a été prise à son propre piège et j'en suis contente : Noémie a de nombreux problèmes, mais elle ne s'en laisse pas compter, elle a ses idées et les garde, Jessi a cru pouvoir aider cette fofolle de ses conseils avisés sans voir que Noëmie détestait précisément les conseils et souhaitait avant tout n'en faire qu'à se tête, en dépit de tout bon sens.
Jouer les bons génies, les conseillères avisées n'a pas été possible finalement. Comme je le lui avais dit.
Je sais que Jessi s'en moque. je ne peux pas ne pas être blessé qu'elle n'ait pas eu la lucidité de me crorie, qu'elle ait cru que je délirai... Même si je comprends le mécanisme, il m'agace.
Inscription à :
Articles (Atom)